Le soudage sans risque avec l'aspiration des fumées de soudage

1. Composition des fumées de soudage

Les fumées de soudage sont composées de gaz et de poussières :

  • Les gaz proviennent de la décomposition de l’air et contiennent en quantité variable du monoxyde de carbone (CO), de l’ozone (O3), des vapeurs nitreuses (dioxyde d’azote NO2, monoxyde d’azote NO), voire du phosgène (COCL2) lorsque la pièce à souder a précédemment été dégraissée avec des solvants chlorés ou autres produits de dégradation.

 

  • Les poussières inhalables sont celles provenant du métal soudé, du métal d’apport (80 à 90 %) et de l’électrode. Elles sont donc extrêmement variées : aluminium, nickel, béryllium, cadmium, plomb, chrome, cobalt, cuivre, étain, fer, zinc, mobyldène, vanadium, manganèse, titane, silice (dans l’enrobage des électrodes enrobées).

2. Risques liés

Du fait des hautes températures atteintes au point de fusion, tous les procédés de soudage émettent des fumées potentiellement nocives qui peuvent être inhalées par les soudeurs et les personnes travaillant à proximité. Ces fumées, mélangées à de l’air chaud, sont formées, en proportions variables suivant le procédé, de gaz et de poussières dont les dimensions sont en quasi-totalité inférieures au micromètre. Du fait de leur très petite taille, ces poussières sont susceptibles d’atteindre la région alvéolaire de l’appareil respiratoire.

 Ces différentes substances sont réparties sous les catégories suivantes :

  • Les substances nocives pour les voies respiratoires et les poumons, telles que l’oxyde de fer, d’aluminium, de magnésium et le dioxyde de titane.
  • Les substances toxiques ou irritantes, telles que le fluorure, le dioxyde de manganèse, l’oxyde de zinc, le monoxyde de carbone, l’oxyde d’azote, l’oxyde de cuivre, l’oxyde de plomb et l’ozone.
  • Les substances cancérigènes, telles que le trioxyde de chrome et l’oxyde de béryllium, l’oxyde de nickel et l’ozone.

 

Les fumées de soudage représentent l’un des plus grands risques auxquels les soudeurs sont confrontés. La protection contre les fumées de soudage mérite donc toute une très grande attention.

3. Solutions apportées

Afin de protéger les soudeurs, il faut assurer une ventilation adéquate des lieux où s’effectuent les travaux de soudage. La ventilation permet de capter les produits dégagés avant qu’ils ne pénètrent dans les voies respiratoires des salariés ou ne soient dispersés dans toute l’atmosphère du local de travail. Les aspirations localisées maintiennent les polluants dans une fraction de volume aussi faible que possible et les évacuent à l’extérieur des ateliers après filtration plutôt que de les diluer.

Il est donc nécessaire, afin d’assurer la protection des travailleurs contre les risques d’inhalation des fumées de soudage, de capter ces dernières au plus près de leur source d’émission.

L'atelier de STA équipé face aux risques des fumées de soudage

STA-Soudage Technique d’Auvergne possède un atelier équipé face aux risques. 

Notre centre de formation vous propose plusieurs formations complètes et sur-mesure de l’initiation à la qualification, dans le domaine du soudage, de l’aéronautique, de la chaudronnerie et de la tuyauterie.

Nos formations qualifiantes sont les suivantes : CQPM Chaudronnier d’atelier, CQPM Assembleur au plan industriel en chaudronnerie, CQPM Soudeur industriel et CQPM Tuyauteur industriel.